La municipalité et nous

La transition écologique étant l'affaire de tous, nous œuvrons aussi à l'implication de la municipalité brugeaise.
Sur cette page nous vous tenons informés de l'avancement de notre action auprès d'elle.

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Le plan de sobriété énergétique municipal

Publié le 13 octobre 2022

Le plan en détail

Parfois ce sont les moyens qui justifient la fin. Même si seul son objectif budgétaire est détaillé dans la Lettre du maire, Bruges Urgence Transition approuve le plan de sobriété énergétique dont vient de se doter la ville, car les moyens mis en œuvre devraient aussi contribuer à protéger la biodiversité.

Moins de consommation d'énergie, c'est moins de gaz à effet de serre émis par les centrales électriques fonctionnant au gaz ou au charbon. C'est aussi un renouvellement moins fréquent des équipements de chauffage et d'éclairage, dont la fabrication consomme elle aussi de l'énergie. Or, les scientifiques du Groupement Intergouvernemental des Experts du Climat ont démontré que l'excès de ces émissions de CO2 est la signature de l'activité humaine et qu'il est la cause du réchauffement anormalement ample et rapide du climat. Sur le vivant, les effets de ce dérèglement sont délétères.

Moins d'éclairage, c'est moins de pollution lumineuse, qui se combine à d'autres facteurs pour provoquer un effondrement inédit de la biodiversité. Ces éclairages artificiels éblouissent les espèces nocturnes, perturbant leurs déplacements et leur capacité à se nourrir. Ils empêchent aussi les espèces diurnes de se reposer. Repoussant certaines espèces et en attirant d'autre, la pollution lumineuse compromet donc la reproduction de la petite faune et même le développement de certains végétaux.
 
Nous les humains sommes dépendants de cette diversité du vivant. La protéger, c'est nous protéger !
 

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Quelle sécurité alimentaire à Bruges après le 2nd tour ?

Publié le 24 juin 2020


A en juger à leurs programmes, nos candidat-e-s n’ont pas tiré la leçon de l’épidémie de Covid-19 en ce qui concerne notre autonomie alimentaire. Le confinement a pourtant révélé de grandes faiblesses dans notre capacité à nous nourrir quand les circuits d’approvisionnement conventionnels sont compromis. Or ceux-ci le seront à nouveau et durablement. En effet, tous les scénarios des experts du climat prévoient une contraction forte des transports de marchandises à moyenne et longue distance, qu’elle soit volontaire pour tenter d’enrayer le réchauffement climatique, ou subie parce que les conséquences économiques de ce fléau non maîtrisé seront infiniment plus graves que celles du virus.

Sur la liste « Bruges s’unit » il n’est encore question que de « promouvoir des espaces fermiers et agricoles », alors qu’il faudrait les créer directement. Le président de notre association a participé pendant ses dix années de mandat municipal à toutes les instances qui se sont limitées à « promouvoir » le maraîchage de la vallée des Jalles. Des actions communes ont bien permis l’adduction d’eau potable au plus près des parcelles exploitées, ou une étude de remédiation aux polluants du sol, mais pas la création ex nihilo de lieux de production maraîchère.

Sur la liste « Bruges notre ville » on évoque une ferme urbaine, mais qui ne sera qu’un lieu d’accueil des acteurs déjà existants, et de « sensibilisation et d’expérimentation » alors que l’heure n’est plus à la pédagogie mais à l’action. Quant à la vidéo illustrant la proposition, elle réduit la notion de ferme urbaine à celle de ferme spécialisée aux méthodes hautement contestables (hors sol, procédés high-tech).

Selon nous, la municipalité devra directement acquérir du foncier agricole, y installer une structure productive et organiser la distribution de sa production vers la restauration collective locale, à l’instar des communes de Cadaujac, de Cussac-Fort-Médoc, ou du Département avec son programme Alimen’terre. C’est aussi ce que réclame le réseau des Villes en Transition dans sa pétition. Cette réalisation devra être entièrement construite avec la population, et non pas lui être soumise pour simple avis sous la forme de modèles préétablis.

L’objectif que partagent les deux listes électorales est celui de « qualité de vie », cette notion un peu vague qui confond la vue depuis sa fenêtre avec l’écologie, et qui entretient l’idée que bon an, mal an, nous Brugeaises et Brugeais pourrons continuer à vivre comme avant, abrités pour toujours des tempêtes du reste du monde.

Retrouvez aussi notre dossier "Bruges, Gironde, quelle transition écologique ?"

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Elections municipales : la bataille des mots

 Publié le 18 juin 2020 
Les mots-clés de l'écologie foisonnent dans les programmes des deux listes en compétition à Bruges. Faut-il s'en réjouir ? Oui, car le temps d'une campagne électorale doit être celui des résolutions.


Mais après le temps des mots doit venir celui de l'action. Une action continuelle, opiniâtre, à la hauteur des enjeux, qui devra répondre point par point aux attentes des Brugeais, que notre association s'est employée à consigner dans son document "Bruges, Gironde, quelle transition écologique ?"

En plus de nos propres actions, nous veillerons avec les citoyens de Bruges à ce que les prochains élus joignent le geste à la parole.

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Paroles de Brugeais.e.s

Publié le 7 janvier 2020 

B.U.T. a collecté vos attentes dans le domaine de la transition écologique, au fil de nos rencontres et à partir d'un questionnaire.

Elles ont vocation à être prises en considération par les candidat-e-s aux élections municipales de 2020, car face aux menaces pour l'avenir de l'humanité révélées par les scientifiques du climat et du vivant, nul ne peut rester sans agir et à plus forte raison celles et ceux à qui la population confie son sort.

Merci pour vos contributions, que nous espérons avoir fidèlement restituées dans ce document, dès lors que les actions envisagées n'existaient pas déjà, et qu'elles entraient dans le champ de compétence de la municipalité.

Et n'oublions pas que nous sommes tous acteurs de la transition écologique. Les programmes des candidats ne répondent pas à nos attentes ? Interpellons-les !
  

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